Les frères Miroton (F. Tramel) font un numéro de frères siamois dans un cirque. Ils ne sont en fait que des sosies. L'un d'eux, Achille, a hérité d'une immense fortune. Son compère l'apprend avant lui et décide de s'accaparer cette fortune qui est aussi convoitée par un certain DeWitt (G. Jacquet). Ce dernier est à la tête d'une organisation masquée mystérieuse, les Compagnons de la Tour...
Avec ce film, Duvivier démarque les sérials de Louis Feuillade. On y sent l'influence puissante de Barrabas (1920) et d'ailleurs on retrouve les mêmes lieux que dans ce sérial: Paris, Nice et l'arrière pays niçois. Quant à l'intrigue, elle reprend aussi une partie de celle du dit sérial: un gang masqué, un château mystérieux, l'avion qui survole l'arrière pays, les enlèvements, etc. Mais contrairement au sérial de Feuillade, le rythme du récit est nettement moins efficace. Duvivier semble incapable de faire monter le suspense. Lors d'un moment dramatique, il étire la séquence jusqu'à plus soif au lieu de la ponctuer comme le fait Feuillade. Quant aux acteurs, ils ne m'ont guère convaincants. Félicien Tramel n'a pas beaucoup de charisme et Gaston Jacquet est toujours aussi monolithique. Même la séquence finale sur la Tour Eiffel, où le chef du gang meurt, n'offre pas le sens du risque que l'on ressent chez Feuillade. Il faut dire qu'au lieu de stopper la séquence sur la mort de DeWitt, Duvivier la continue avec la descente -sans intérêt- de Félicien Tramel le long des câbles de la Tour. J'ai vu le film sur le DVD du Nederland Film Museum qui est entièrement en néerlandais (aucun ST). J'ai réussi à suivre l'histoire facilement grâce à un synopsis en français. J'ai été très amusée de voir que le gang des Compagnons de la Tour devenait le 'Ku-Klux-Eiffel' dans la traduction! Quant à la musique qui accompagne le film, c'est plutôt une série de bruitages extrêmement agaçants. Au total, un film décevant...
Avec ce film, Duvivier démarque les sérials de Louis Feuillade. On y sent l'influence puissante de Barrabas (1920) et d'ailleurs on retrouve les mêmes lieux que dans ce sérial: Paris, Nice et l'arrière pays niçois. Quant à l'intrigue, elle reprend aussi une partie de celle du dit sérial: un gang masqué, un château mystérieux, l'avion qui survole l'arrière pays, les enlèvements, etc. Mais contrairement au sérial de Feuillade, le rythme du récit est nettement moins efficace. Duvivier semble incapable de faire monter le suspense. Lors d'un moment dramatique, il étire la séquence jusqu'à plus soif au lieu de la ponctuer comme le fait Feuillade. Quant aux acteurs, ils ne m'ont guère convaincants. Félicien Tramel n'a pas beaucoup de charisme et Gaston Jacquet est toujours aussi monolithique. Même la séquence finale sur la Tour Eiffel, où le chef du gang meurt, n'offre pas le sens du risque que l'on ressent chez Feuillade. Il faut dire qu'au lieu de stopper la séquence sur la mort de DeWitt, Duvivier la continue avec la descente -sans intérêt- de Félicien Tramel le long des câbles de la Tour. J'ai vu le film sur le DVD du Nederland Film Museum qui est entièrement en néerlandais (aucun ST). J'ai réussi à suivre l'histoire facilement grâce à un synopsis en français. J'ai été très amusée de voir que le gang des Compagnons de la Tour devenait le 'Ku-Klux-Eiffel' dans la traduction! Quant à la musique qui accompagne le film, c'est plutôt une série de bruitages extrêmement agaçants. Au total, un film décevant...
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