Une troupe de cinématographistes avec leur metteur en scène (L. Perret) vient demander la permission de tourner dans une propriété en l'absence des propriétaires. Ceux-ci reviennent de la chasse et surprennent un figurant escaladant un mur armé d'un couteau. Ils le blessent en le prenant pour un criminel. L'acteur blessé (A. Luguet) est accueilli et soigné par la jeune fille de la maison (Y. Andréyor)...
Très tôt, Léonce Perret aimait inclure des séquences de tournage dans ses films. Cette mise-en-abîme est ici au service d'une comédie rondement menée. On assiste à l'arrivée d'une équipe de tournage qui s'installe prestement le long d'un mur pour filmer un cambriolage fictif avec deux apaches. Leur premier plan est anéanti par le passage d'un cycliste sans gêne dans le champ de la caméra. On peut remarquer que les équipes de tournage à l'époque était fort légère avec une seule caméra et un seul opérateur. Puis, la séquence tourne au drame quand un acteur est blessé par le propriétaire armé d'un fusil. Après ce préambule, on retourne à la comédie avec le jeune acteur, équipé de béquilles, qui flirte avec la jeune fille de la maison. Celle-ci se retrouve aussi équipée d'une béquille suite à une chute. Ils feignent tous deux de souffrir le martyr pour pouvoir passer plus de temps ensemble dans le jardin. La supercherie est découverte quand les parents découvrent les béquilles abandonnées sur un banc. Avec cette intrigue légère, Perret réalise une jolie comédie très bien jouée par les acteurs de la Cie Gaumont.
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