jeudi 28 décembre 2017

Continental Films - Cinéma français sous contrôle allemand (X)

Nouvelle critique dans Le Figaro du 28 décembre 2017:

vendredi 22 décembre 2017

Continental Films - Cinéma français sous contrôle allemand (IX)

Nouvelle critique publiée dans L'Obs du 21 décembre 2017:
Et dans Jeune Cinéma N°384 en décembre 2017:

mercredi 13 décembre 2017

Continental films - Cinéma français sous contrôle allemand (VIII)


De nombreuses nouvelles critiques de mon livre ont été diffusées et publiées récemment. Philippe Meyer l'a chroniqué dans son émission Le Nouvel Esprit Public le 17 novembre dernier:
Je vais recommander la lecture d’un livre publié par une vaillante petite maison d’édition cinéphile – pas seulement cinéphile – mais très cinéphile, ce sont les éditions de la Tour Verte. Le livre est signé de Christine Leteux et il s’intitule Continental Films et c’est donc un livre d’histoire sur cette firme allemande dirigée par Alfred Greven, installée à Paris et qui a eu un rôle déterminant dans la production cinématographique pendant l’Occupation, qui entre autres a fait travailler des gens comme Le Chanois, comme Richard Pottier, comme Henri-Georges Clouzot et un certain nombre d’autres comme Maurice Tourneur. Et c’est autour de cette Continental Films que Christine Leteux fait une enquête méthodique qui permet de savoir qui a vraiment fait quoi et comment à l’intérieur de cette firme allemande. Il y a eu d’un côté une volonté hégémonique allemande, mais de l’autre côté, énormément de petites initiatives qui ont fait en sorte que cet endroit soit un endroit où l’on fasse essentiellement des films et surtout pas de la propagande. Alors, Christine Leteux ne dissimule ni qu’il y avait des salauds, ni qu’il y avait des profiteurs, ni qu’il y avait des imbéciles, ni qu’il avait des gogos… et qu’il y avait peu de juifs. Quoique Le Chanois ! Et aussi la manière dont un certain nombre d’entre eux ont été protégés par ceux qui étaient employés par la Continental. Et aussi, elle examine un certain nombre de dossiers qui ont été jugés sans qu’il y ait eu d’instruction ni à charge et ni à décharge, ou plus exactement, seulement à charge, notamment l’histoire du fameux voyage des huit à Berlin, sept comédiens (sic) [Erreur : Six comédiens et un scénariste] et un journaliste. Et en réalité, on s’aperçoit que par exemple Danielle Darrieux n’y est allée que parce qu’elle a obtenu en échange d’aller voir son fiancé qui était dans un camp d’internement, que tel autre n’y est allé que parce qu’on lui avait dit que si il n’y allait pas on allait ressortir le livre anti-nazi qu’il avait publié avant la guerre et qu’il allait faire autre chose que du cinéma, etc. etc. Le seul qui était un collaborateur enthousiaste c’était le journaliste qui les accompagnait et tous les autres y sont allés en marche arrière. Et c’est très intéressant… sauf peut-être Suzy Delair, qui va avoir 100 ans bientôt. On se demande aussi si c’est pas parce que elle avait quand même « ein Vogel in seinem Kopf » comme diraient les Allemands, en tous cas un pois chiche à l’intérieur du crâne, quelle que soit ses qualités d’actrice que l’ont a pu admirer de nouveau dans la rediffusion de Quai des orfèvres, la version restaurée, par Arte qui était vraiment une splendeur.

Frédérique Le Teurnier l'a également chroniqué sur France Bleu le 12 décembre 2017:
Le premier ouvrage c’est un bijou. Il se lit comme un roman. Il s’appelle Continental Films – Cinéma français sous contrôle allemand. Et dans ce livre, on se remet dans le contexte de la seconde guerre mondiale. Nous sommes à Paris à l’octobre de 1940 et c’est dans une capitale occupée qu’Alfred Greven un producteur allemand crée donc une société de production cinéma où il va enrôler de grandes vedettes, Danielle Darrieux, Fernandel, Raimu, puis des réalisateurs de renom, Marcel Carné ou encore Henri-Georges Clouzot pour ne citer qu’eux. Et cette société elle va faire naître une trentaine de films dont certains chefs d’œuvre comme Le Corbeau. Et pour la première fois, en fait, cette histoire nous est racontée de l’intérieur grâce aux archives aussi bien françaises qu’allemandes. On pourrait comparer ça à une enquête passionnante dans une période pour le moins troublée. Bertrand Tavernier, qui a fait la préface nous dit que cela fait des années qu’il attendait un tel livre... Parce qu’il y avait de nombreuses zones d’ombre, vous vous en doutez, tout simplement et qu’ici tout est relaté sans jugement. Et aussi parce que le regard de l’auteure, Christine Leteux, est précis, mais humaniste également. En fait, on se rend compte que certains ont travaillé dans une firme allemande, mais ils ont pourtant réussi à faire de la résistance alors que d’autres, il faut bien avouer, étaient plus fourbes. Et surtout tous les angles de cette période sont traités. On y trouve des paroles de techniciens, de scénaristes, d’acteurs, de réalisateurs, mais des aspects financiers et politiques sont également traités. C’est ce qui fait tout le mérite de ce livre. Franchement au départ, c’est tout juste si j’ai pas soupiré en disant : « Oh la la ! ça va être un peu une lecture ardue quand même… » En fait pas du tout, ça se lit comme on regarderait un film de cinéma. C’est un long métrage de 400 pages pour reprendre une jolie formule d’Alain Guédé au Canard Enchaîné. Ca tombe plutôt bien me direz-vous, un long métrage pour ce livre, tout n’était pas tout noir ou tout blanc, le cinéma était passé en zone grise. On s’en rend compte. 
Il y a également une critique signée "Julien" sur le Blog de la Librairie Mollat de Bordeaux: cliquez ici. et sur Critiques Libres: cliquez là.

Autres critiques parues dans Positif de décembre 2017:

Et dans La Gazette de Monaco de décembre 2017: