La mystérieuse Mme Azmy (Lise Jaffry) |
Un film d'André Liabel en 12 épisodes avec Louis Monfils, Henri Bosc,
Jacqueline Arly, Jacques Volnys et Gina Manès
Episodes 7 à 12
Le romancier-détective Octave Bernac (Jean Dulac) a réussi à innocenter Jean Caudry (H. Bosc) et à confondre Valetti (J. Volnys). Cependant, les mystérieux occupants de la Villa Alta Rocca continuent à sévir...
Le scénariste Valentin Mandelstamm |
Ces six derniers épisodes se sont clos sur une interrogation. Le fameux secret d'Alta Rocca en est resté un après l'apparition du mot fin à l'écran. Il semble évident qu'il manque certaines séquences du film qui auraient éclairé notre lanterne. Certes, on a compris que les occupants de la villa finançaient leurs recherches scientifiques en volant le bien mal acquis de profiteurs de guerre. Utilisant les méthodes de Robin des Bois, ils prennent aux riches pour aider leur cause qui reste obscure. On a compris que Mme Azmy est une princesse balkanique en exil et qu'elle dirige un groupe d'hommes déterminés de nationalités différentes (dont des russes) pour obtenir de l'argent coûte que coûte. Mais, que cherche-t-elle? A reprendre le contrôle de sa principauté balkanique ? A punir des profiteurs de guerre ? Quelles sont ces mystérieuses recherches scientifiques qui semblent impliquer des éclairages sous-marins ? Tout cela n'est aucunement résolu dans ce qui reste du film. Et c'est bien dommage, car l'intrigue annexe amoureuse a été résolue rapidement. Il faut noter que la police est constamment tenue à l'écart par le détective amateur Octave Bernac. Bien qu'il soit l'ami d'un policier - par ailleurs pas très futé - il ne le tient pas forcément au courant de ses investigations et préfère arranger les choses en dehors de la loi. C'est ainsi qu'il sait que Mme Azmy pratique le chantage et le vol. Mais, comme il considère que c'est pour une bonne cause, il laisse faire. Au total, malgré des éléments intéressants en prise avec la période de l'après-guerre, le feuilleton se révèle inégal et bien moins prenant que les grands sérials de Feuillade. On peut néanmoins louer la belle cinématographie de Marcel Eywinger et la qualité des extérieurs.
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