Thilda Wardier (A. Nielsen), une actrice, part pour Ostende avec son jeune amant Adam. Il lui a prêté une broche couverte de diamants appartenant à sa grand-mère. Elle attire les regards de deux escrocs dans le grand hôtel où ils descendent...
Asta Nielsen était une grande star du cinéma danois et allemand des années 10-20. Je ne l'ai vu jusque là que dans trois films: Hamlet (1920) où elle est une version féminine étonnante du prince du Danemark, La Rue Sans Joie (1925) et un fragment de Die Geliebte Roswolskys (1921). Elle avait un physique androgyne et longiligne qui tranche avec la silhouette des actrices de l'époque. Elle avait en plus un charisme indéniable avec son sourire ravageur et sa haute taille. Roses Blanches est une comédie policière très bien menée où elle se retrouve au centre du manège de deux malfrats qui lui dérobent un bijou de grande valeur pour en extraire les pierres et les remplacer par des fausses. Le suspense s'accroît alors qu'elle est revenue dans sa chambre d'hôtel et que le bijou n'a toujours pas été retourné. Le metteur en scène réussit à nous tenir en haleine jusqu'à la dernière minute. Certes les personnages restent schématiques, mais, pas plus que dans un sérial de Feuillade contemporain. Au total, une bonne surprise.
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