Marie, Légende HongroiseUn film de Pál Fejös avec Annabella
Marie (Annabella), une jeune servante, est séduite par un jeune homme. Enceinte, elle est rejetée par sa patronne et tout le village...
Le réalisateur hongrois Pál Fejös est surtout connu pour son film muet (semi-parlant) Lonesome (1928). De retour en Europe après son séjour à Hollywood, il réalise ce film parlant en quatre versions différentes. Néanmoins, ce film ressemble plus à un film muet. Annabella n'a pratiquement aucun dialogue et les différentes phases de la vie de Marie sont suggérées visuellement plus que décrites par des dialogues. Comme pour Lonesome, le scénario est d'une extrême simplicité. L'histoire est basée sur une légende hongroise qui dit que les mères défuntes protègent leurs filles des vils séducteurs avec les 'averses printanières' (traduction littérale du titre original hongrois). Le charme du film réside dans cette simplicité qui suit Marie rejetée, recueillie dans une maison close où elle donne naissance à une petite fille. Je n'ai pu m'empêcher de penser à The Lady (1925) de Frank Borzage où Norma Talmadge se retrouve dans la même situation.
Son chemin de croix ne fait que commencer lorsque l'enfant lui est enlevé par les autorités. Elle devient alors une pauvresse désespérée qui se retourne contre la statue de la Vierge qui ne l'a pas défendue. La dernière partie du film, qui devient une sorte de rédemption, la montre en transcendance accueillie aux cieux comme dans le Liliom de Molnar, un autre hongrois. Ce film repose presque entièrement sur les épaules d'Annabella filmée avec amour par Peverell Marley, un des grands opérateurs de C.B. DeMille. Filmée en décors naturels, elle devient cette petite hongroise qui lutte face à un monde qui la rejette. Le final nous offre un retour sur la scène du début du film où, cette fois-ci, sa fille est sauvée de son vil séducteur. Un très joli film qui mériterait d'être mieux connu.
Son chemin de croix ne fait que commencer lorsque l'enfant lui est enlevé par les autorités. Elle devient alors une pauvresse désespérée qui se retourne contre la statue de la Vierge qui ne l'a pas défendue. La dernière partie du film, qui devient une sorte de rédemption, la montre en transcendance accueillie aux cieux comme dans le Liliom de Molnar, un autre hongrois. Ce film repose presque entièrement sur les épaules d'Annabella filmée avec amour par Peverell Marley, un des grands opérateurs de C.B. DeMille. Filmée en décors naturels, elle devient cette petite hongroise qui lutte face à un monde qui la rejette. Le final nous offre un retour sur la scène du début du film où, cette fois-ci, sa fille est sauvée de son vil séducteur. Un très joli film qui mériterait d'être mieux connu.
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